La zone nouvellement délimitée n’a pas donné plus de solutions ce dimanche qu’auparavant, alors que l’avion a disparu il y a maintenant trois semaines. L’Australie a quant à elle nommée un ancien militaire pour co-ordonner les opérations dans l’Océan Indien.
Photo: le Premier Ministre australien Tony Abbott (AFP).
KUALA LUMPUR (Malaisie) – Tous les débris qui avaient été repérés récemment et qui ont été collectés ce week-end par des bateaux, ne sont pas des débris du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, mais juste des ordures et des restes d’équipements de pêche.
Alors que les recherches continuent à environ 1 850 kilomètres à l’Ouest de Perth, le Premier Ministre australien, Tony Abbott, a indiqué qu’un ancien chef des forces armées, Angus Houston, avait accepté de mener une équipe de coordination dans les recherches qui regroupent les armées de 7 pays, Australie, Chine, Malaisie, Japon, Nouvelle Zélande, Corée du Sud et Etats-Unis.
« Aussi faibles que soient les chances (…), nous continuerons à rechercher de possibles survivants », a déclaré aux journalistes le ministre malaisien des Transports Hishammuddin Hussein en présentant ses condoléances aux familles malaisiennes des passagers et des membres de l’équipage du Boeing.
Le vol de MH370 de Malaysia Airlines a disparu le 8 mars peu après avoir décollé de Kuala Lumpur avec 239 personnes à bord, dont 227 passagers, en direction de Pékin. La Malaisie a officiellement annoncé le 25 mars que l’avion avait « fini dans le sud de l’océan Indien » sans qu’aucun élément matériel n’ait depuis confirmé ce scénario.
Mais Hishammuddin Hussein, le porte-parole de la Malaisie depuis la disparition de l’avion, a continué d’évoquer la possibilité de retrouver des survivants. « Je ne peux leur (aux proches) donner de faux espoirs », a-t-il dit samedi. « Le mieux que nous puissions faire est de prier et leur manifester notre empathie, car tant qu’il y a la moindre chance de retrouver des survivants, nous prierons et nous ferons tout ce qui est nécessaire ».
Parmi les pistes explorées pour expliquer la perte du Boeing, celle d’un acte désespéré du pilote concentre l’attention d’une partie des enquêteurs, qui cherchent à comprendre pourquoi deux systèmes cruciaux de communication de l’avion avec le sol (les ACARS et le transpondeur) ont été coupés à quelques minutes d’intervalle •
Olivia Tam 譚美文 | |
Correspondante à Hong Kong | |
olivia.tam[at]taipeisoir.net | |